vendredi 11 mars 2011

La personne de confiance, cette inconnue !

« - La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades a prévu que toute personne hospitalisée (majeure) peut désigner une personne de confiance qui l’accompagne lors de son hospitalisation. Ce n’est pas obligatoire, c’est une possibilité.
- Cette personne peut être un parent, un proche ou le médecin traitant et sera consultée au cas ou le patient serait hors d’état d’exprimer sa volonté.

 Si le patient le souhaite, la personne de confiance l’accompagne dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux afin de l’aider dans ses décisions.

Cette désignation est valable pour la durée de l’hospitalisation mais révocable à tout moment par écrit.

Au CH de Douarnenez, il est demandé au patient de désigner (ou non) une personne de confiance et une information lui est remise avec le livret d’accueil.
Cette mesure relative aux droits des patients semble méconnue voire incomprise et de fait, difficilement applicable dans les établissements de santé.
- D’après vous, pourquoi cette désignation d’une personne de confiance ne suscite - t’elle  pas l’intérêt des patients hospitalisés ? »

jeudi 20 janvier 2011

La sur-occupation des lits c'est quoi ?

Un établissement hospitalier arrive à cette phase de sur-occupation des lits quand la fréquentation aux urgences est très élevée, et que le nombre de patients devant être hospitalisés dépasse la capacité de prise en charge médicale et hôtelière.
En période de crise et le plus souvent en hiver, l'établissement applique des procédures établies : des lits supplémentaires sont mis à disposition, du personnel paramédical recruté et/ou réquisitionné.
Mais il arrive que cela ne suffise pas !
Les patients restent des heures sur des brancards aux urgences, les équipes des urgences sont sous pression, les services médicaux anticipent les départs de patients...Les familles s'inquiètent, s'impatientent, la pression monte d'un cran ...
- Que faire ? Annuler les hospitalisations programmées, déprogrammer les interventions chirurgicales, renvoyer à leur domicile les patients dont l'hospitalisation n'est plus (ou pas) médicalement indispensable, appeler les établissements voisins, communiquer auprès des acteurs santé locaux... Les familles sont dans l'incompréhension ...
La pression est à présent palpable : C'est la sur-occupation !


Nous avons donc posé notre question aux principaux acteurs : C'est quoi pour vous, la sur-occupation ?

Eric Guyader, Directeur du centre Hospitalier de Douarnenez
- La sur-occupation, c'est d'abord une situation de crise. Aucune solution simple ne permet d'y répondre totalement car l'hôpital ne maîtrise ni les flux de patients venant aux urgences ni les capacités d'accueil des services ; celles-ci sont contraintes par les ressources médicales et soignantes disponibles et par l'architecture.

Face à ces situations, la mobilisation de tous les acteurs est indispensable pour répondre aux besoins d'hospitalisation et préserver la sécurité des prises en charge. Nous sommes conscients des efforts (surcharge de travail, rappels de personnels, accélération des sorties,...) demandés à chacun.

Aggravés par le vieillissement de la population, ces phénomènes ne seront maîtrisés que s'il y a un travail de fond sur l'organisation des filières de soins et sur le développement des alternatives à l'hospitalisation.

Delphine Launay, Directrice des Ressources Humaines
- Les responsables de service et la direction organisent des solutions pour faire face à cette difficulté (renfort ponctuel en personnel, ouverture de lits de médecine post-urgences,...) mais il y a une vrai sensibilisation à réaliser auprès des médecins traitants et des familles pour que l'hôpital ne soit pas toujours la porte d'entrée choisie pour une admission en maison de retraite. Et ce d'autant que ce n'est pas bénéfique au patient âgé, du fait du risque d'augmentation de la dépendance au décours de l'hospitalisation.

En parallèle, les personnels souffrent des problèmes d'organisation liés au manque de lits disponibles en médecine. Il est beaucoup fait appel à leur conscience professionnelle et à leur dévouement pour pallier ces difficultés. Des solutions plus pérennes sont encours de mise en place (lits de médecine post-urgences) mais la capacité d'adaptation des équipes et de l'encadrement restera toujours le point d'ancrage pour faire face aux missions qui sont celles du service public hospitalier.

Gilles Piriou, Président de la Commission médicale de l'établissement
- C'est une préocuppation énorme qui concerne la prise en charge du patient, la disponibilité des lits et des personnels médicaux, paramédicaux. Il faut jour après jour, maintenir la qualité et la sécurité des soins au bénéfice du patient.

Hervé Morvan, Coordonnateur des soins
- Il faut trouver des lits supplémentaires et/ou doubler des chambres (dans la mesure du possible) et adjoindre du personnel soignant en nombre suffisant afin d'assurer la sécurité des soins.
Assurer, en lien avec la communauté médicale, le suivi médical en rapport avec la pathologie du patient.

Marc Mescam, Cadre de santé des Urgences
- Un ralentissement global des flux de patients sur l'établissement, générant un "embouteillage" aux urgences...

Sylvie Poiron, Cadre de Santé de Chirurgie
- Ce n'est pas synonyme de suractivité, mais plutôt de désorganisation pour les personnels du service, les assistantes sociales, les cadres etc... Je compare cela à un "embouteillage" sur le périphérique avec les mêmes conséquences. De plus, à un certain stade de sur-occupation, cela peut générer des déprogrammations d'interventions très dommageables pour les patients...

Sylviane Mezou, Cadre de Santé de Médecine 3
- C'est "faire sortir au plus vite" des patients en phase de guérison vers leur domicile ou une autre solution d'hébergement (temporaire, SSR, famille,...) en sachant que ces mêmes patients peuvent revenir quelques jours plus tard !  

mercredi 19 janvier 2011

la charte du Blog

Le Centre Hospitalier de Douarnenez souhaite, par la création de ce Blog, communiquer, échanger et créer des liens  avec tous les internautes, qu'ils soient membres ou non du personnel de l’établissement.
 Comme dans tout forum ou Blog qui souhaite une discussion « vivante » mais
respectueuse de certaines règles, un « contrat moral » doit exister entre tous les
participants.

La Charte du BLOG

- Un principe fondamental : pensez à ceux qui vous lisent.

- Tout article publié sur le site demeure sous l’entière responsabilité de son auteur et ses prises de position n’engagent que lui. Pour être publié, un article  doit être signé et ne peut donc pas être anonyme.

- Avant de poster une question, vérifiez bien que c’était le sujet du billet…

- N’utilisez des caractères majuscules que si nécessaire. LES MAJUSCULES DONNENT
L’IMPRESSION QUE VOUS CRIEZ et ne donnent pas envie de vous répondre.

- Apprenez à participer et à partager, l’intérêt d’un blog n’est pas de simplement de le lire, il s’enrichit aussi des interventions de la communauté y compris de vous !

- Évitez le langage SMS lorsque les billets et les commentaires sont en français !

- Attention à votre niveau de langage, vous communiquez avec des gens du monde entier. Soyez prudent avec l’argot et les expressions locales.

- Tenez compte de l’archivage de vos commentaires par les moteurs de recherche. Faites attention à ce que vous écrivez, surtout si vous indiquez votre vrai nom, tout ceci sera peut-être conservé à vie.

- Ne postez pas simplement pour faire remarquer les fautes de frappe ou d’orthographe des autres.

- Évitez de mettre simplement en commentaires des textes comme : « vffvdsv », « salut », « coucou », « d’accord », « pas d’accord » etc. Les échanges ont besoin d’être
alimentés par des remarques et réflexions construites.

- La falsification (usurpation d’identité) et la mystification (pseudos multiples…) n’est pas tolérable.

- La publicité n’est pas acceptée

- Attendez d’avoir dormi (ou de prendre votre café) avant d’envoyer des réponses
violentes ou chargées d’émotion si vous en avez vraiment gros sur le cœur à propos d’un sujet donné ; les blogs sont de grands amplificateurs de conflits, car l’absence physique de votre interlocuteur augmente les tensions. Même si vous êtes seul devant votre ordinateur, n’oubliez pas qu’un blog est une assemblée publique.
- Les commentaires injurieux ou agressifs n’ont pas leur place dans les blogs,
abstenez-vous des attaques personnelles.

- Les commentaires racistes, antisémites, pornographiques, révisionnistes, sexistes ou en général tout sujet contraire à la loi et aux valeurs humanistes ne sont pas
acceptés.

- Vérifiez la source des informations que vous postez afin d’éviter la désinformation et les rumeurs, citez vos références.

- Aux amis francophiles, même si vous n’êtes pas sûrs de votre français, allez au-delà de vos appréhensions… vous êtes les bienvenus chez nous.

- Ne reprochez pas au gestionnaire du blog, le comportement des participants.

- Ne reprochez pas aux rédacteurs des blogs de ne pas répondre à vos questions, rien ne les y oblige.

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publier ou de ne pas publier les contributions.

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Courriel : philippe.guillemot@ch-douarnenez.fr

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